Rétrospective Année 1979 (Part. 1)

Eh oui, pour une fois nous ne parlerons pas d’actualités musicales, mais nous allons plutôt faire un petit bon en arrière, et se remémorer ce que l’on écoutait en 1979. Oui, oui, je sais, tout le monde n’avait pas l’âge d’écouter de la musique, j’en connais même une qui n’avait que 5 ans, mais il est toujours bon de se remémorer les moments magiques.

Alors pourquoi 1979, me direz vous ? Tout simplement parce que l’on fête son 40ème anniversaire, que dans 79 j’y entends 19, et que pour moi le chiffre 19 j’y suis sensible (enfin j’me comprends), et surtout c’est l’année de ma naissance………….. musicale, enfin rock’n’rollement parlant s’entend (avant c’était plutôt hit parade & cie).

Une 1ère petite rétrospective de sept albums qui ont marqué cette fin des 70’s, enfin qui moi m’ont marqué, cela vous branche ? Alors c’est parti.


 

Et l’on commence de suite, galanterie oblige, avec Pat BENATAR et son 1er album« In The Heat of The Night »  . Le début d’une décennie aux sommets pour la Miss Benatar, qui 5 ans plus tard en affolera plus d’un avec son rock au féminin, et son jeu de scène ô combien « sexy ». Je disais donc 1er album, et ce fut un 1er coup d’essai réussi. 10 titres, 10 pépites, rien à jeter, même si ledit album est composé de pas moins de 6 reprises. De toute sa discographie, c’est pour moi son meilleur. Pas de temps mort, on est tout de suite dans le vif du sujet avec l’excellent hit single« Heartbreaker ». S’ensuivent « I Need a Lover » une reprise de John « Cougar » Mellecamp,« In The Heat of The Night » au tempo bien plus lent, limite slow, « So Sincere » qui vient clôturer l’album. Pat Benatar et moi, ce fut le début d’une belle histoire…….musicale, j’aurai eu la chance de la voir et l’entendre au moins une fois en 1983 au Pavillon de Paris, et je peux vous dire qu’il y faisait chaud sous le chapiteau.

 


Voilà qu’arrive Ellen Foley, une inconnue pour bon nombre d’entre vous, et son tout 1er album« Nightout » . Après des débuts en tant que choriste chez Meat Loaf, la belle Ellen décide de prendre sa destinée en mains, et se lance dans une carrière solo. Quand bien même ce « Nightout » est excellent, voire même plus qu’excellent, la miss n’arrivera pas à concurrencer et à détrôner Pat Benatar dans le coeur des rockers. Et pourtant il y a du beau monde sur cet album, Mike Ronson, Mick Jagger, Keith Richards, Ian Hunter, rien que ça. Les neufs titres qui le composent sont tous très bons, c’est rock’n’roll, la voix est là, puissante, originale. Dès l’ouverture, le décor est planté avec un « We Belong to the Night ». Tout le reste de l’album suit sur le même rythme.

S’ensuivront deux autres albums « Another Breath » et la reprise de Robert Palmer « Johnny & Mary », et « Spirit of St-Louis« . Un mariage avec Mick Jones le guitariste des CLASH plus tard, et la suite sera plus discrète, voire la belle Ellen tombera dans l’oubli. Cette jolie américaine est passée à côté, n’a pas rencontré son public, et pourtant tout avait bien démarré en 1979.

Toujours est-il que moi je l’adore cet album « Nightout« , je me le réécoute régulièrement, le son n’a pas pris une ride, je me suis même acheté sur INA.fr son passage dans l’émission d’Antoine de Caunes « CHORUS « Ellen FOLEY – Théâtre de l’Empire Paris (1980) ».

 


BLONDIE le groupe, et sa chanteuse Deborah Harry, cela parle a tout le monde, mais qui connait dans le détail leur 4ème album « Eat To The Beat »  ? Eh bien moi. Moi, car j’ai l’ai acheté, que je l’ai écouté, réécouté à creuser les sillons. C’est celui que je préfère dans la discographie du groupe, et de loin.

Après le succès des deux précédents« Plastic Letters » et son hit single « Denis », « Parallel Lines » et son tube inter-planétaire « Heart of Glass », l’occasion est donné à BLONDIE de se réinventer, et de proposer quelque chose de bien plus pop/rock, voire limite punk sur le titre « Victor« . Ce sera chose faite avec « Eat To The Beat ». Aux commandes du vaisseau, on y trouve, outre le couple Debbie Harry/Chris Stein, Jimmy Destri aux claviers, Clem Burke à la batterie, Franck Infante à la guitare, et Nigel Harrison à la basse. A la production, une fois de plus, c’est Mike Chapman qui s’y colle. D’entrée jeu, le ton est donné avec l’énorme « Dreaming » et ce son plein et volumineux, Clem Burke qui martèle ses fûts, Jimmy Destri impérial aux claviers. « Union City Blue » deviendra également un hit single, tout comme le « Atomic » qui lui fera un carton plein. Ce « Eat To TheBeat » marque cependant la fin de la période punk/pop/rock pour BLONDIE. L’album suivant « Autoamerican » explorera, lui, les contrées du rap, tandis que les suivants, eux, que dire, ………….. n’auront aucun intérêt.     

 


SUPERTRAMP et « Breakfast In America«  , 6ème album du groupe, mais quel album mes aieux. Il s’en sera vendu des camions entiers. Ecrit et composé par Rick Davies (piano et chant) & Roger Hodgson, ce sera l’album de tous les succès, la consécration partout dans le monde. Même si le groupe a déjà connu le succès avec « Dreamer » tiré de l’album « Crime of The Century« , ou encore « Give a Little Bit » que l’on retrouve sur l’album « Crisis? What’s Crisis?« , ce n’est rien à côté de la déferlante qui les attend en cette année 79. Déjà rien que la pochette, ça incite au voyage, mais alors que dire des titres qui composent cet opus, que du bonheur avec « The Logical Song », « Goodbye Stranger »« Breakfast in America »« Take The Long Way Home » . SUPERTRAMP ne fera ensuite jamais mieux, voire même on pourrait dire que ce « Breakfast in America » sonne le glas de l’entente Davies/Hodgson, qu’il est annonciateur de la future séparation de ses deux membres emblématiques. 40 ans après ce « Breakfast In America » n’a toujours pas pris une seule ride.

 


Vous avez demandé la police ? Ne quittez pas. Gordon Andrew Sumner alias « sting », Stewart Copland, et Andy Summer sont là pour vous servir. THE POLICE débarque avec un 2ème album aux accents rock, new wave, et surtout à l’influence reggae fort prononcée.« Reggatta de Blanc«   et son hit single « Message In a Bottle » propulse ce jeune trio britannique tout en haut de l’affiche. En cette année 1979, on ne parlera que de THE POLICE et de son leader Sting. Ma préférence sur cet album va de loin pour un « Walking On a Moon » dont le tempo reggae est ici bien assumé. Si le leader du groupe Sting attire tous les regards et autres attentions, il est bon de savoir que sur ce « Reggatta de Blanc« , la majorité des chansons sont l’oeuvre également du sieur Copeland. 11 titres, 42′ pour tout dire, tout écrire. Si leur 1er opus « Outlandos d’Amour » a permis au combo de se faire connaître, notamment avec le 45 tours « Roxanne », « Reggatta de Blanc«  lui leur permettra de s’introduire dans tous les foyers. La suite ne sera que succès, jusqu’en 1986, date à laquelle le groupe se séparera.

 


En 1979, SCORPIONS n’est pas encore le méga groupe qu’il deviendra quelques années plus tard. Par contre, pour eux, c’est l’année du renouveau, du changement de direction musicale. Uli Jon Roth (guitare) s’en est allé, après un « Tokyo Tapes » qui reste une référence en terme de live. Il est donc venu le temps pour Rudolf Schenker et Klaus Meine de se réinventer, et d’entrer dans une nouvelle ère avec un hard-rock au son bien plus moderne.« Lovedrive »  , et sa pochette sulfureuse  (çà aujourd’hui, cela ne passerait plus, et pourtant esthétiquement parlant, en voilà une bien belle photo), marque le retour (uniquement pour cet album) du jeune frère prodige Michael Schenker (guitare) parti, lui, chercher bonheur et le succès chez les anglais d’UFO. Arrive également un nouveau guitariste Matthias Jabbs qui s’il devient membre à part entière du groupe, ne participera pas à l’enregistrement de cet album.

« Lovedrive«  s’ouvre sur un endiablé « Loving You Sunday Morning«  , joué sans temps mort, histoire que l’auditeur ne se méprenne pas sur les intentions de ces allemands. S’ensuit un « Another Piece of Meat » pas piqué des vers non plus, titre sur lequel on retrouve la patte de Herman Rarebell (batterie). Et l’on arrive rapidement à ce qui deviendra la marque de fabrique du groupe allemand, à savoir les slows. En voilà un bien joli « Always Somewhere » (ok, je vous l’accorde, l’image elle date un peu).  L’instrumental « Coast to Coast », toujours joué aujourd’hui, « Can’t Get Enough », le plus que reggae « Is There Anybody There » , « Lovedrive » et « Holiday » (2ème slow tout de même, il fallait oser sur un total de 8 tires) complètent ce bien sympathique album de hard-rock. 

De toute la discographie studio de SCORPIONS, « Lovedrive » reste mon album favori. Il est concis (8 titres pour un total de 38′), il propose des ambiances variées, on y perçoit toute l’influence de Michael Schenker. Ces messieurs Schenker, Meine, Rarebell et consort ont bel et bien réussi leur coup.

Et ce qui va suivre n’en sera que meilleur. Mais ceci est une autre histoire.

 


DIRE STRAITS, « Communiqué »   est la suite logique du 1er. Ce son, si reconnaissable, qui est la marque de fabrique de Mark Knopfler, est là et bien là. Comme hors d’oeuvre, il nous est offert cette magnifique chanson qu’est « Once Upon a Time in the West ». Tout ce qui fait le son DIRE STRAITS s’entend sur ce titre. Ce 2ème album au succès moindre sera porté par le hit single « Lady Writer » . On y note encore la présence de David Knopfler (guitare), le frère de, qui claquera la porte après la sortie de ce « Communiqué ».  

 


Voilà que se termine cette 1ère partie d’une rétrospective 79. Sept albums qui auront marqué l’année, 7 albums qui 40 ans après n’ont pas pris une ride, ou si peu. Et 7 albums qu’il m’est toujours agréable d’écouter encore aujourd’hui.

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