Nina ATTAL « Jump »

Ma rencontre avec Nina Attal, elle s’est faite par hasard, un soir de décembre 2014, tout simplement en voyant cette affiche  dans les couloirs du métro. Là, immediately  c’est l’interrogation, le questionnement, il se passe un truc, toute la magie de l’image en fait, ma curiosité est mise en alerte. Je me dis « Mais qui est donc de cette jeune femme ? Que chante t-elle ? Que joue t-elle ?On ne m’aurait rien dit ?

Pour moi, c’est un arrêt sur image, il se dégage de cette photo quelque chose de fort, d’explosif, alors direction internet/youtube pour essayer de percer le mystère. Deux morceaux plus loin, c’est bon, ce sera direction le Pan Piper un soir de Janvier 2015, pour la voir en live.

J’y emmènerai même ma petite « sœur » Angélique et son Olivier, et pour nous trois, ce sera la révélation de l’année, la claque, le truc auquel on ne croyait plus. On assistera à un show enjoué, endiablé, plein de vitalité et d’émotions Nina Attal « Ain’t Gone » (Pan piper), ou encore Nina Attal « I Know Your Name » (Vence « Les nuits du sud » Première partie CHIC feat. Nile Rodgers) l’année 2015 commençait bien.

Et maintenant, en 2018, qu’en est-il de Nina Attal ?

C’est on ne peut plus simple, après un intermède « Verso »  en mode trio, la jeune artiste (enfin, dix ans d’activités musicales tout de même) nous revient avec son 3èmeet tout nouvel album « Jump ».

Ce « Jump » , qui n’a rien à voir avec celui d’un groupe célèbre, c’est pour la belle Nina, le grand saut vers de nouvelles aventures, de nouvelles compositions, de nouvelles couleurs musicales, de nouvelles émotions, une nouvelle équipe, une nouvelle collaboration artistique. Le grand saut quoi.

Alors que vous dire de ce nouvel opus ? Après une simple première écoute, on ne va pas chercher midi à quatorze heure, la miss Nina nous a concocté un petit bijou musical, aux sonorités diverses et variées, il y en a pour tout le monde. De l’aveu même de l’auteure/compositeur, cette nouvelle galette se veut plus personnel (des petits comptes à régler, par-ci, par-là ?), plus engagé, pour preuve on y voit l’apparition ici de textes en français, histoire peut-être de bien se faire comprendre. Douze titres avec lesquels Nina et sa guitare nous redéfinissent leur notion du groove, de la soul, de la dance music.

Douze titres, douze couleurs différentes qui font la palette musicale de Nina Attal.

L’album s’ouvre avec le titre « Jump » qui pose bien les bases de ce nouvel opus, du groove, de la rythmique, du funk, c’est un appel à monter sur le dancefloor. Le ton est donné, ça commence bien.

Une 1ère collaboration, elle arrive ici avec « I’ve been a fool » et Benjamin Siksou en guest. Ca sent bon le bayou, le marais, le blues de la Louisiane, voire même si j’étais un expert, je m’autoriserai à dire le swamp blues. Nina et son touché de guitare, tout en finesse, j’entends du dobro sur ce titre, hum que c’est bon.

Pas de temps mort, on arrive rapidement à « Laisse-Moi Le Temps » (Nina Attal « Laisse Moi Le Temps » Live @ Café De La Danse 2018), un 1ertitre chanté en français, une ambiance générale qui se veut plus mélancolique, une guitare qui pleure, Nina y excelle dans le genre. Sa voix se fait grave, les mots sont sans appel, ça monte haut en émotion, pour ensuite tout lâcher, la guitare qui prend le relai avec un solo pas piqué des vers. Voilà bien là le titre majeur de ce bel album « Jump ». Il est parfait pour terminer un concert, je suis sûr que Nina va pouvoir en faire ce qu’elle veut en live, l’étirer à volonté, et ce au plus grand plaisir du public.

Changement de décor avec un « Carry Me », aux influences hip-hop, et qui plus est, est l’occasion d’une deuxième collaboration avec Beat Assailant cette fois-ci.

Avec « Breathe », la belle nous a façonné un titre qui est là sa marque de fabrique, un titre dansant, funky à souhait, frais comme une coupe de fruits exotiques, une guitare qui n’est pas sans rappeler un certain Nile Rodgers, pour ne point le nommé.

« My Name » (Nina Attal « My Name » Live @ Café De La Danse 2018), et Nina nous revient à nouveau plus sérieuse, un côté sombre assumé, et révélateur du message qu’elle souhaite faire passer.

Et que dire de ce « Get On The Bus », titre au beat assez lourd, aux basses qui plombent, l’occasion aussi d’y entendre la chanteuse Anais Croze.

« Face au Mur », le 3èmetitre de l’album écrit dans la langue de Molière. Encore un sujet plus sérieux abordé ici, est-ce à dire que la langue française se prêterait mieux aux sujets sérieux ? D’après Nina, il semblerait que « Oui ».

Avec « Jump », la Nina Attal de 2018 nous livre l’album d’une jeune artiste mature, qui maîtrise à la perfection son sujet, et qui semble-t-il me parait bien dans sa peau. Sa musique, elle lui ressemble, elle est belle, elle sait toucher là où il faut, se faire sérieuse quand il le faut, mais surtout avoir toujours en ligne de mire le fait de redevenir vite joyeuse, festive et dansante.

Tiendrait-on là l’album de la consécration ? Tous les éléments sont réunis pour. En voilà une bien belle artiste, qui chemin faisant s’est aguerrie, a su évoluer, et qui mériterait bien d’avoir les faveurs des émissions de télé et autres radios de grande écoute. Je rêve pour Nina d’une nomination (et pourquoi pas d’une victoire) aux victoires de la Musique 2019.

Alors, si jamais la miss, ses musiciens et autres choristes passent par chez vous, n’hésitez pas un seul instant, allez lui passer le bonjour, elle sera contente de vous voir.

En ce qui me concerne ce fut fait en ce 02 octobre au Café De La Danse. Une bien belle soirée, qui avait d’ailleurs un goût de trop peu.

JL

 

#ninaattal

 

Vous retrouvez les photos du concert au Café de la danse (Paris) sur Objectif Live –> www.objectiflive.fr/nina-attal-cafe-de-danse-octobre-2018/

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