Le soleil tape déjà sur Clisson pour ce premier concert du jour 2, mais c’est une autre chaleur qui s’empare de la scène du Hellfest Le Off : celle dégagée par Kill an Idol, quatuor nantais venu injecter une dose massive de rage, de sueur et de décibels dans les veines du public.
Dès les premières secondes, le ton est donné. Pas de fioritures, pas de compromis : Kill an Idol, c’est une réaction chimique explosive entre la nervosité du punk, la brutalité du hardcore, et une touche sombre et romantique qu’ils appellent Rock’n Love. Une formule qui, en live, prend tout son sens.
Sur scène, les quatre musiciens ne tiennent pas en place. Ça hurle, ça cogne, ça vibre. L’énergie est brute, presque animale, mais jamais gratuite. Chaque riff, chaque cri, chaque frappe de batterie semble guidé par une urgence viscérale.
Ce qui frappe, au-delà de la puissance musicale, c’est l’envie. Une envie de tout donner, de ne rien garder pour demain. Kill an Idol ne joue pas pour impressionner, ils jouent pour vivre.
Kill an Idol a prouvé que la scène nantaise a encore de belles cartouches à tirer.
Verdict : Kill an Idol ne tue pas les idoles, ils les remplacent.
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