En Mai, Ecoute ce qu’il te plait (Part. 2)

Après un « En Mai, Ecoute ce qu’il te plait (Part. 1) »  qui j’espère vous aura plu, voici le « En Mai, Ecoute ce qu’il te plait (Part. 2)« . Ouf, il était temps, le joli mois de Mai se terminant. Pour ce petit billet musical, j’ai décidé de mettre ces dames à l’honneur, ou tout du moins de commencer par elles.

Quoi de mieux que l’artiste de tous les records, ADELE  « Essentials »     , ADELE je ne présente plus le phénomène, personne n’a pu échapper à « Rolling in the deep (Live Royal Albert Hall) ». Trois albums à son actif, et que déjà on nous envoie son « Essentials », c’est dire l’ampleur dudit phénomène. ADELE, c’est l’ovni, l’extraterrestre de la musique des années 2000, plus de 50 millions d’albums vendus, ces chiffres affolent, il ou elle n’est pas né celui ou celle qui va la détrôner. Je connais une canadienne qui doit faire la grimace, et qui doit se dire « Mais c’est qui cette anglaise qui vient piétiner mes plates-bandes de chanteuse à voix, de chanteuse qui braille ». Un 1er album, tout simplement intitulé « 19 » qu’elle a composé seule. Un album de soul, pop, somme tout classique, mais qui déjà met en valeur cette voix unique, presque sans âge. Avec « 21 » son 2ème opus produit par Rick Rubin (SLAYER, AC/DC, Johnny CASH, RHCP, etc……), ADELE touche le jackpot avec rien de moins que 30 millions d’albums vendus, le hit single cité plus haut ayant fait le tour de la planète. Ce « 21 » s’avère somme toute un peu plus rock, ADELE s’étant entourée de divers compositeurs plus talentueux les uns que les autres. En 2015, elle revient sur le devant de la scène avec « 25 » (j’admets qu’au niveau titre d’albums, la miss ne s’est pas foulée, peu mieux faire), album qui connaîtra le même succès, des ventes toujours pharaoniques (20 millions, rien ça, pour ce celui-ci) et un hit single « Hello » (Live at Grammys 2017) qui bat tous les records à sa sortie. Avec cet « Essentials » vous tenez là une bonne photographie musicale de la jeune carrière d’ADELE. Et si je vous dis qu’il contient 14 titres, 14 hits, vous me croirez ?

On continue avec une icône Donna Summer  « Summer The Original Hits » , on ne peut dissocier Donna SUMMER (de son vrai nom LaDonna gaines) de la vague disco, et du producteur Giorgio Moroder. La Donna a marqué l’histoire de la musique des 70’s, l’histoire de la Dance Music, des Dancefloor. Elle se fait connaître avec ce hit au groove funky et lascif « Love to Love You Baby ». Toujours avec le sieur Giorgio Moroder, elle sort en 1977 son meilleur album « Bad Girls » dont sera tiré le tube « Hot Stuff ». La vague Disco venant s’échouer sur la plage musicale, celle qui en est la plus digne des représentante décide de prendre un tournant musical. Elle s’entoure de Quincy Jones, des musiciens de TOTO, Bruce Springsteen, excusez du peu, sans que le succès soit toutefois vraiment au rendez-vous. C’est « She Works Hard for the Money » qui lui vaudra son dernier triomphe, chanson présentes sur toutes les radios. Ce « Summer The Original Hits » pour se souvenir de Donna Summer, une belle artiste qui nous a fait dansé jusqu’à plus d’heures, mais qui nous a malheureusement quitté en 2012.

Plus exotique, Sara EVANS  « Words » , Sara Evans pour ceux à qui cela ne dit rien, est une digne représentante de la musique Country. Alors je vous l’accorde, cet univers musical nous parle peu à nous les non-américains, mais il faut savoir que cette musique a produit de très grands noms comme Linda Rondstat, Emmylou Harris, Johhny Cash, Willie Nelson, Dolly Parton. Cette auteure, compositeur, interprète en est à son 8ème album « Words », « Born To Fly » étant celui qui lui valut la consécration  Sara Evans ~ Summerfest 2007 « Born To Fly ». La caractéristique de ce « Words » est que les 14 titres qui le composent ont été écrits par 14 auteurs différents. Et dixit l’artiste, 80% dudit album va vous faire pleurer, et les 20% restants devraient vous rendre heureux. Ça donne envie, n’est-il pas…………

Du glamour maintenant avec Christina AGUILERA  « Essentials » , bon vous l’aurez compris, c’est la saison des Essentials. Après ADELE, voici Christina AGUILERA, chanteuse new-yorkaise, qui a vendu plus de 25 millions d’albums de par le monde. Elle se fait connaître grâce à un charisme scénique entre glamour et provocation, et surtout une voix puissante de soprano. Sa 1ère apparition discographie, on peut la trouver sur la BO du dessin animé « Mulan ». Vient ensuite le temps du 1er album, tout simplement intitulé « Christina Aguilera », et c’est le jackpot. Elle va en vendre près de 13 millions, album porté par le hit single « Genie in a Bottle ». Il s’inscrit bien dans l’air du temps de l’époque période Britney Spears et consorts, ça bouge, ça danse, c’est R’nB. Après des albums plus que moyens, et autres trucs pour se faire remarquer, Christina Aguilera revient en 2006 avec un nouvel album « Back To Basics » (produit par DJ Premier, de son vrai nom Christophe E. Martin, et Linda Perry qui a produit entre autres PINK, Gwen Stefani), qui ô surprise marque un changement radical d’orientation. Ce double album, vendu à plus de 5 millions d’unité, est imprégné d’influences jazzy, soul, tout cela teinté d’un effet rétro qui n’est pas s’en déplaire. « Back To Basics » est porté le hit single « Aint No Other Man ». S’en suivra une tournée mondiale, à laquelle ma jeune fille de l’époque m’emmènera voir un des concerts. Alors pour moi qui suis plutôt porté vers des sonorités plus métalliques, le choc risquait d’être « hard ». Eh bien, il me faut l’avouer, et je l’avoue, je suis sorti ce soir-là de Bercy enchanté par ce que j’y avais vu et entendu. Depuis ce « Back To Basics », c’est un peu silence radio du côté de la Miss Aguilera, alors cet « Essentials » il est là pour vous rappeler à son bon souvenir.

On quitte ces dames, et je vous propose un PET SHOP BOYS  « Actually » , réédition du 2ème album des Pet Shop Boys. Sorti en 1987, portés par 3 tubes planétaires « It’s a Sin » (live), « Always On My Mind » (live) et « Heart » (live), il va leur amener la consécration, et surtout atteindre des sommets commerciaux. Ah oui, je rappelle pour les jeunes d’aujourd’hui qu’à l’époque, des vinyles et des CD, on pouvait en vendre par camions entiers. PSB, c’est Neil Tennant (chant) et Chris Lowe (Claviers), duo formé au tout début des années 80, qui a introduit une dimension mélancolique à une variété électro-pop. Avant d’être reconnu pour leurs albums, les Pet Shop Boys se feront connaître chez nous grâce à une multitude de 45 tours et des tubes qui vont avec. Derrière le côté dansant de leur musique, il y a tout de même un parolier, Neil Tennant, qui se distingue par un sens aiguisé de l’observation sociale, et par sa critique de la société britannique. Il suffit de lire les paroles pour s’en convaincre. Cela n’enlève toutefois rien au fait que cette musique est, et restera, très dansante. C’est bien là ce qui fait tout le charme de ce duo.

Voici venu maintenant le temps de la trouvaille avec GRETA VAN FLEET  « From The Fire » , Greta Van Fleet est la nouvelle sensation hard-rock, blues rock en date. Composé des jeunes frères Kiszka (Josh au chant, Sam à la basse, et Jake à la guitare), ils ont pour particularité d’avoir une musique qui sonne très années 70, voire même sonne très Led Zeppelienne. Ce qui pourra en surprendre plus d’un, car ce n’est pas forcément ce que l’on attend d’un combo du 21ème siècle. Il suffit simplement d’entendre la voix de Josh pour s’en rendre compte. Il voudrait imiter Robert Plant, qu’il ne ferait mieux  « Highway Tunes ». « From The Files » est donc leur 1er album, et il va vous falloir les suivre de très près car ils sont plus que prometteurs. Greta Van Fleet ne cesse de remplir les salles et de faire sensation partout là où il passe Greta Van Fleet – Lover Leaver Taker Believer – Live at Coachella 2018 Friday, April 13th. Petit conseil tout de même à ces messieurs, une fois la base des influences posée, il sera impératif pour le 2ème opus que Greta Van Fleet nous propose un son qui soit plus personnel et qui devienne leur signature. Sinon, on risque de s’en lasser vite.

Et pour terminer, comme j’ai été très calme jusqu’à maintenant, je vous propose un CREMATORY « Oblivion » , un sextet qui nous vient d’Allemagne, et qui officie dans le plus pur style Death Metal, Metal Gothique, Metal Industriel. A la 1ère écoute de ce « Oblivion », ce n’est pas sans me rappeler quelques sonorités dont raffolent un autre groupe de Metal allemand RAMMSTEIN. CREMATORY (ou CREMATORIUM c’est au choix), c’est Felix Stass pour le chant guttural, Katrin Jüllich aux claviers et Markus Jüellich à la batterie. A ces membres fondateurs viennent s’ajouter Tosse Basler à la guitare et au chant clair (ah oui, cela ne fait pas que brailler chez CREMATORY), Rolf Munkes aux guitares, et Ja son Matthias à la basse. « Beleive » sera leur album qui rencontrera le plus de succès. Avant une courte séparation au début des années 2000, le groupe fait un passage remarqué au WOA CREMATORY – Live in Wacken 2008 (Full Concert). Alors quid de cet « Oblivion » que je découvre (tout comme le groupe d’ailleurs) ? Des titres intenses, ponctués d’accalmies subtilement arrangées. Des mélodies simples qui vous rentrent rapidement dans le crâne, et vous donne l’envie d’headbanger. L’omniprésence ( ?) des claviers qui rend ce Death Metal plus mélodique que l’on pourrait croire, et donc par le fait accessible à tous. Pas de temps mort ici, les titres s’enchaînent les uns derrière les autres, sans qu’il y en ait un qui fasse preuve de quelque faiblesse qui soit. Vous me voyez ravi de terminer avec cette belle découverte. CREMATORY s’en va de suite enrichir ma playlist favorite.

Voilà, j’en ai terminé avec ce joli mois de Mai musical. On se donne rendez-vous pour la fête de la musique sur Objectif Live.

Your JL

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